Résumé historique du Tibet
Autrefois, le Tibet était une nation distincte et libre avec son propre gouvernement, sa religion, sa langue, ses lois et ses coutumes. Au cours des siècles, plusieurs pays ont voulu contrôler le Tibet dont la Chine, la Grande Bretagne, la Mongolie, sans succès. Entre 1911 et l'invasion chinoise de 1949, le Tibet était un pays totalement indépendant.
1950 : la Chine annonce la " Libération du Tibet ", c'est à dire l'occupation du Tibet par les forces chinoises qui déclarent vouloir " libérer le peuple tibétain de ses anciennes traditions "
1951 : les troupes de l'armée populaire de Chine, présentes dans le pays depuis un an, entrent dans Lhassa. Un accord de libération pacifique du Tibet en 17 points est signé sous la contrainte, et le sceau du Dalaï Lama est falsifié.
Cet accord fait croire aux tibétains que le système déjà existant au Tibet ne sera pas remis en question mais stipule en fait l'intégration du Tibet à la Chine.
En 1959, le 10 mars commencent les hostilités à Lhassa qui est mise à feu et à sang. Le Dalaï Lama s'exile en Inde.
Le Tibet est réduit de la moitié de sa superficie. La totalité de l'Amdo et une partie du Kham sont intégrées dans les provinces chinoises voisines du Qinghai, Gansu et Yunnan. La partie restante avec l'U-Tsang et la petite partie du Kham sont dénommées en septembre 65 par la Chine : " Région autonome du Tibet ", et considérées comme le " Tibet " aujourd'hui par la Chine.
1966 à 1976 est la période de la révolution culturelle en Chine, et le Tibet est également touché : manuscrits anciens brûlés, statues détruites. A Pékin, 600 tonnes d'objets artisanaux tibétains en métaux précieux sont fondus.
Le génocide :
1,2 millions de morts entre 50 et 76 (1/5 ème de la population tibétaine) :
342 970 morts de faim
432 700 tués au combat
173 220 tués en prison et en camps de travail
156 760 exécutions
92 730 morts sous la torture
9 000 suicides
Le génocide tibétain et l'occupation illégale du Tibet par la Chine sont reconnus par la commission internationale des juristes. Une résolution est signée par Les Nations Unies en 59, 61 et 65, mais rien n'a été appliqué à ce jour.